vendredi, février 25, 2005

Couple et parents... II

D'après certaines statistiques compréhensibles, le désir sexuel de la femme est en chute libre après une naissance et ne se rétablit que très doucement. 75 % des femmes n'aurait pas de désir un an après la naissance et 50 % au bout de deux ans.
Maris, à vous de jouer (lire à ce sujet : descente de tours...) pour rétablir sans violence les fondements même d'une communion de coeur, d'âme et de corps.

jeudi, février 24, 2005

Couple et parents...

L'irruption de l'enfant est lieu de plénitude, mais conduit à un profond bouleversement de l'équilibre même du couple qui bascule du deux à un autre registre. Ce basculement est un tremblement de terre dans le conjugal. Et cette tentation du parental, pleine de richesse va mettre en danger les fondements même de l'engagement. J'ai épousé une femme, et je me retrouve dans les bras d'une mère. Quel chemin...

mercredi, février 23, 2005

Le risque de l'amour.

Il n'y a pas d'amour sans tentation. Chaque fois qu'un couple s'approche d'une apparente plénitude, il est confronté à un risque plus fort et insidieux de se perdre, de se heurter au non amour. Le savoir, décrypter cette tentation permet de relativiser ces crises perpétuelles qui mettent en danger notre quotidien.

mardi, février 22, 2005

Le bon et le meilleur...

Il y a deux sortes de regard que l'on peut porter sur l'homme.
1) Voir le bon et le mal, mais en ce faisant on génère un jugement, une comparaison et, tel Caïn qui compare et juge, notre comportement engendre la violence.
2) Un autre comportement est de voir en tout homme le bon et le meilleur, c'est à dire d'introduire dans sa vision de l'autre l'hyperbole qui pourra conduire au bon.
Cette vision optimiste mais que certains peuvent qualifier d'utopiste permet de quitter le conflit de tour à tour qui constitue tout comportement, pour voir en soi et en l'autre, ce qui est perfectible. Cela suppose un croisement d'humilité, mais surtout un regard aimant, comme celui que pose le Christ sur le pêcheur : va et ne pêche plus, va, appelle ton mari, je veux demeurer chez toi...

dimanche, février 20, 2005

Doute...

Dans toute histoire amoureuse surgit une phase de doute. Mais douter de l'autre n'indique pas nécessairement qu'il y a erreur sur la personne. Le doute interpelle, dérange. Il peut être alors un chemin de réflexion, d'interpellation intérieure, pour retrouver en soi des éléments objectifs sur la nature du lien.
Une préparation (cf. http://mariage.eklesia.net/MARIAGE/preparer ) peut aider à cette interpellation et au retour à l'essentiel où l'on construit progressivement en soi des éléments objectifs qui fondent la décision de s'engager et la volonté d'entrer dans une dynamique du 'pour toujours'. Dynamique parce que le pour toujours n'est pas acquis, il doit se revisiter, se réaffirmer sur la base même de cette décision première, qui a été prise à l'issue de cette interpellation intérieure.
Tout cela est complexe, non modélisable. Le doute reste l'antichambre d'une liberté. Il peut aussi permettre un dialogue en vérité qui conduit au choix et à la rupture, mais qui se base surtout sur un fondement véritable et non plus la simple passion amoureuse, conditionnée et parfois fragile.

mardi, février 15, 2005

Autre chose...

Dans le mariage, il y a autre chose qu'un engagement de deux personnes, mais une dimension plus vaste, un signe, celui de l'amour de Dieu et de son église.

C'est le message du mariage chrétien.

lundi, février 14, 2005

Distance et proximité

Il y a en toi un univers,
et je n'accède qu'à la première marche.
Il y a en toi un mystère,
et je ne peux que l'effleurer.

Tu es plus que tu ne paraîs,
tu dépasses l'apparence
et ta beauté est plus belle encore
que ce qui éclate sur ton visage.

Tu es la fleur de ma vie,
et pourtant je ne puis l'atteindre,
un monde nous rapproche mais la mer est immense,
et je ne peux cueillir l'immensité...

vendredi, février 11, 2005

A l'image.. - II

Tu es plus que ce que j'aperçois de toi.
Il me faut descendre plus loin encore de ma tour,
pour percevoir cette imensité et ce mystère,
pour découvrir l'ampleur du possible,
qui réside en toi.

jeudi, février 10, 2005

Etonnement...

C'est toi qui l'as créé,
qui l'as tissé dans le sein de sa mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l'être étonnant qu'il peut-être...

Etonnantes sont tes oeuvres
toute mon âme le sait.

Etonnement que cet être qui demeure à mes côtés.
Merveille de la rencontre.

(D'après le ps. 138)

mercredi, février 09, 2005

Epiphanie...

Dieu reste invisible aux yeux, et pourtant, à chaque fois qu'une étincelle d'amour vrai passe entre les hommes, c'est une épiphanie, c'est à dire l'apparition brève et fugace d'une présence qui nous dépasse.
Dieu se manifeste dans nos véritables humanité.

Vu d'en haut, au delà du néant, la terre brille de mille feux.

mardi, février 08, 2005

Descendre de sa tour... - II

On ne peut répondre au besoin de quelqu'un qu'en sentant ce besoin de l'intérieur.
C'est la différence avec une fausse charité qui décide pour l'autre et de ce fait juge l'autre.

La relation conjugale véritable passe par cette descente qui permets d'établir une tente, ailleurs, loin de la tour de l'un et de l'autre, sur des nouveaux sentiers à parcourir...

A propos des tours...

dimanche, février 06, 2005

Tapisserie...

La vie de couple est une immense tapisserie.

On passe sa vie à nouer et dénouer des noeuds.
Et au terme du vie, lorsque l'on se retourne en arrière, il est possible de voir le chemin parcouru.
Alors seulement peut-on prendre conscience que "tout est grâce".



samedi, février 05, 2005

Responsable....

Responsable de l'autre certes...
Mais l'autre doit aussi exister, vivre, être.

Il faudrait donc passer de la responsabilité pour l'autre à la mise en avant de sa propre aptitude à grandir...
Responsable de son autonomie sans que le don de soi crée une dépendance ou une exigence..

vendredi, février 04, 2005

Fuites...

Variation sur le vouloir aimer...

C'est inscrit dans la constitution...
Mais chez l'homme il y a toujours cette tentation de fuite.
Un enfermement temporaire dans un ailleurs, une caverne dit J. Gray à propos de Mars et Vénus...
Une fuite mais avec élastique.
Une fuite pour mieux revenir.

Soit la fuite permet en effet de se reconstituer et elle est salutaire.
Soit elle est le commencement d'une fissure et il y a péril en la demeure.

Péril mais cela ne veut pas dire que tout est foutu.
Péril veut dire vigilance....

J'ai des espaces immenses inassouvis en moi..


mercredi, février 02, 2005

A l'image...

Je pensais que l'on était image. Mais un vieux sage me reprend pour spécifier que nous ne sommes pas image de Dieu mais à l'image de Dieu. C'est en tout cas ce que spécifie le texte de la Genèse.
Dieu créa l'homme à son image,
à l'image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme. Gn 1, 27

Une distance qui renforce les trois stades soulignés par Augustin et Bonnaventure.
Etre trace.
Etre à l'image.
Tendre vers la ressemblance.
Tout un programme pour une relation conjugale...